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Renaud Van Elewyck – Gravures
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Renaud Van Elewyck – Gravures

Gravures dédiées

Posted on 17 novembre 20241 octobre 2025

Des images réalisées en pensant à toi ou à elle et lui, qui ne rentrent pas dans mes autres séries.

Petit clin d’œil à l’ami Pierre qui fut (entre autres, voir par ailleurs) le déclencheur de mon expérience de graveur. En l’occurrence: la suggestion d’appliquer, pour achever sa collection frénétique des 813 premiers numéros de la Série Noire, une des 813 méthodes homicidaires qui y sont décrites. Seul moyen peut-être d’avoir enfin une première édition en état craquant neuf (couverture souple, le cartonnage n’arrive qu’au n°9) du n°5 Neiges d’antan, jamais réédité dans la Noire.

En juin 25, ma collègue d’atelier écossaise Margot Loudon, graveuse de grand talent, nous quitte. C’est la fin des discussions sur la poésie romantique anglaise (ah, Elisabeth Barrett Browning!), l’antiquité grecque et l’actualité anglaise. Adieu les biscuits londoniens pour le thé à la pause et les discussions sur le retour. Pour marquer le coup, je lui ai gravé un portrait au plus ressemblant (selon mes standards: l’intérieur de la tête est d’un photoréalisme remarquable). En bas de la gravure, c’est elle qui s’en va de son pas dynamique vers son nouvel atelier.

Godspeed !

Petite aquatinte en passant, griffonnée au retour à pied d’une excellente soirée chez de nouveaux amis. Du balcon, sur les toits d’Anderlecht, curieux alignement entre la demi-lune et l’étoile polaire.

Une lino pour m’approprier la photo que je préfère de mon amie préférée.

Deux images réalisées -faute de pouvoir mieux faire, ou plus utilement faire- face au deuil brutal vécu par une amie : son ange gardien, et « six états du deuil ».

Petit cadeau à la personne qui fut (qui est) ma directrice de conscience professionnelle. Aujourd’hui mobilisée pour étudier l’histoire de l’art et autour de ses petits-enfants; le plus petit des trois présents sur la lino étant présentement au Japon. Le cadre au mur représente évidemment le Meiboom, du nom de la rue où elle m’a accueilli en 2012.

Je n’aurais pas pu être professionnel dans ce métier : mon frère me demande à titre gracieux un dessin pour son nouveau groupe, on me laisse libre du sujet, je grave une lino (certes plus EBM que jazz tout mou), le groupe n’est pas convaincu, et une lino pour le bac. Ca me servira de leçon et je m’en tirerai mieux la fois suivante en faisant préalablement valider mes croquis (voir section « Vision 3D »). Et une affiche moche improvisée en deux heures pour dépanner les mêmes en urgence (le jazzeux manouche n’est pas prévoyant), surtout l’occasion de placer ici les toilettes du Verschu pour que le bobo saint-gillois ne se sente pas ici trop dépaysé.

Tant qu’on en est dans la famille: quand j’étais ado je voulais faire de la bande dessinée (en tout cas je voulais tout faire sauf des maths fortes). Ces prétentions se sont bien vite échouées sur l’écueil de la réalité (et la comparaison peu flatteuse de mes gribouillages avec les grands maîtres Moebius, Shelton, Druillet & cie). Mais périodiquement on me demande (trente ans plus tard) un dessin de commande et je n’ai pas le temps de lancer une gravure (ou pas accès à l’atelier), donc je dessine en mordant mon bout de langue des personnages à gros pif. Le résultat ne m’enjoint guère à regretter d’être devenu uniquement consommateur (et pas producteur) de BDs. Un exemple pour vous convaincre de ne plus faire appel à moi, le flyer de mariage de ma soeur (explication de texte: elle et son copain sont chercheurs en physique théorique). Et celui de la naissance de mon neveu Ulysse, avec des péripéties à la vase grec –

Deux linos pour ma petite copine, pardon, ma compagne, disons: ma camarade. La première date de mes débuts en gravure (et cite Eluard). La seconde (sept. 2024), après avoir traversé  une année 2023-24 de feu noir, est dédiée à ceux qui ont été là au(x) bon(s) moment(s) pour aider ma copine à vaincre ce sssale petit dragon au sein.

Un monument à la gloire des discussions entre amis (chacun passionnés par leurs marottes respectives), qui amènent à en apprendre plus sur des pans méconnus de l’Humanité. Ma seule incursion dans le monde fermé du patchwork pour remercier Marie de diverses bontés grandes et petites : une version personnalisée et « à clefs » de l’historique Dear Jane qu’elle affectionne, ici donc Dear Marie imprimé. « J’estime que rien de ce qui est humain ne m’est étranger » (Cicéron citant Térence). Le vélo offert au temps du Covid (et de la pénurie de vélos) méritait bien de recevoir le tirage complet.

Mes gravures réutilisées comme étiquettes du miel de Porcheresse (printemps & été), les ruches sont à côté d’un champ de chanvre, dans les Freak Brothers ça aurait fait de la miellowana. Ici c’est juste très bon mais il n’y en a jamais assez.

Diverses gravures pour des enfants, aussi. En général les miens trouvent ça assez moche et ont bien mieux à punaiser au mur.

Et puis parfois on joue juste avec une pointe et une plaque de zinc en attendant qu’un vernis sèche. On serait ado, on afficherait ça sur la porte de sa chambre.

reno@vanel.be

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