Sans remonter jusqu’à Posada (ou plutôt si), il y a une évidence quand on travaille en noir/blanc à explorer la mort/vie. « J’aurais pu perdre le pouvoir / De savoir le poids du blanc et du noir » (Eluard). Je reviens donc plusieurs fois par an sur ce thème, notamment pour la lino offerte aux amis qui visitent l’atelier chaque mois de juin.
Cette scène d’atelier par exemple (une de mes productions favorites), qui traduit qu’on met quand même pas mal de soi-même dans ses gravures.
Car au fond, ce petit squelette est probablement plus conforme à ma propre image mentale que le reflet du miroir.
Novembre 2025, un clin d’oeil inattendu des amis Marie et Benoît, carte reçue de Hanoï reprenant mon squelette au phô. Le texte: « Salut Reno, C’est dingue comme ta gravure est réaliste! On a retrouvé le décor dont tu t’es inspiré. C’est bluffant! En plus les nouilles étaient bonnes. » Je ne saurais trop encourager ce type de détournement (et le mail art en général).

















