Avec la gravure, on est vite Ailleurs.
Ailleurs c’est ici ou ici,
C’est chez Alice, ailleurs,
C’est avec Amelia Earhart,
C’est ça aussi,
Parfois, c’est le dur retour à la réalité.
Ailleurs c’est aussi les discussions de fin de soirée entre amis sur notre mort préférée (la « bonne mort » est étonnamment un concept très mouvant, lire à ce sujet Philippe ARIES, Essais sur l’histoire de la mort en Occident). En général on est d’accord (en ce début de XXIe siècle en tous cas) que bien mourir c’est mourir sans s’en rendre compte ; au Moyen-Age ça aurait été considéré comme une pure mort de merde. Mais bref. Si on me demande mon avis : je choisirais d’aller face à un océan (pas une mer, il y aurait des îles dans le chemin), mettons en Bretagne ou en Irlande, et de partir à la nage au Mexique. Pour ce que j’y aurais à faire, un corps serait superflu.
Ailleurs, c’est ouvrir un livre, le lire couché à plat ventre sur le lit, un rayon de soleil à travers le rideau, et la minute d’après marcher de nuit avec Arsène sur la plage d’Etretat, à la recherche du fabuleux trésor.
