CONTAGION…
Expositions / Publications / Diffusion
Contagion d’abord: la circulation des épreuves.
En débutant en gravure, on en offre des tas à des amis, puis -vu le boulot- on est désarçonné de les retrouver cornées, chiffonnées, maculées, abandonnées (ou de ne pas les retrouver du tout). On devient donc plus sélectif avec le temps, ou en tous cas on vise mieux.
Parfois aussi on est tout content : on les retrouve encadrées, ou même ayant colonisé un mur complet à Cooperstown (upstate NY). Au détour d’une photo autre on les aperçoit dans des maisons amies en Toscane, ou on tombe dessus dans un couloir en cherchant les toilettes. Elles ont trouvé leur place comme un chat sur le canapé. Voici quelques bonnes surprises (envoie ta propre photo si tu n’y es pas!)
Contagion aussi, les expositions.
On hait bien la préparation (encadrement, passe-partout, accrochage) donc on procrastine. Mais c’est l’occasion de boire du vin au vernissage (et en 2024 de recevoir un prix) et de voir passer les potes. Leçon d’humilité aussi : en vérité tout le monde s’en fout et c’est très bien comme ça. Jusqu’ici surtout à l’atelier (on ne compte pas les expos permanentes chez les potes, salut Céline !).
Contagion enfin, les publications.
Novembre 2024: une de mes premières gravures (en chine collé) est reprise pour la couverture d’une édition italienne de l’argentin José Retik (merci au photographe-bouquiniste Raffaele de Milan pour cette jolie initiative!). C’est publié chez Arcoiris, maison d’édition italienne spécialisée dans la littérature latino-américaine (classique et contemporaine). La gravure à l’origine était une variation sur la Méduse d’air d’Henri Michaux (in: Au pays de la magie), avec un petit rayon vert à la Jules Verne aussi.
Voici le lien vers le site des éditions Arcoiris : https://www.edizioniarcoiris.it/
Dans la revue Chaos Technique 5, spécial Abysses. Circulent quelque part des exemplaires de Chaos Technique 4 avec également une lino calavera, mais le tirage a été épuisé avant que je n’en aie un. Dans les deux cas c’était à l’initiative de Juliette, partie à Paris depuis lors entamer une carrière de bouquiniste.
Puis, comme pour moi il n’y a pas de différence de fond entre écriture et dessin, quelques petites publications confidentielles de mes textes:
La première il y a quasi 30 ans sous la direction du très regretté Jacques Cels, formateur plutôt que professeur de français (dont les conseils résonnent encore, ainsi que des réflexes de lecture)
…jusqu’à la dernière, une autoédition à 12 exemplaires, version bilingue (français/italien 2018) destinée à des amis très proches:










































